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Jean-Luc Bremond Romans et hypnose

Jean-Luc Bremond présente ses livres et propose des séances d’accompagnement au changement par l’hypnose.

Jean-Luc Bremond romans et hypnose
Roman et hypnose : la roue des couleurs

Ce site présente mon activité de romancier. Se rendre sur Livres

et de praticien d’hypnose dans le nord Hérault, sur la commune de Roqueredonde en Occitanie. Se rendre sur Séance

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J’écris aussi des articles (romans) et des articles (hypnose)

Hypnose

L’hypnose est un état intérieur de conscience modifiée. Elle permet d’accéder à ses ressources personnelles, émotions, croyances, idées ou souvenirs; afin de les utiliser pour dépasser des problématiques, elles-mêmes des tentatives de solution, et s’orienter par choix vers un changement.

Elle est ne relation en rythme profond sur les chemins de l’inconscient. Une danse avec les ressources positives afin d’avancer de l’état présent vers l’état désiré; vers un objectif, un but ou une finalité. En améliorant les compétences. En cherchant l’exception au problème pour plus de compréhension.

Les croyances limitantes

Ce que nous prenons pour la réalité.

Ce sont celles qui nous empêchent d’avancer ou de créer la vie désirée ; comme le font les croyances porteuses. Nous les distinguons lorsqu’il y a généralisation, identification et obligation. Par désespoir, impuissance ou dévalorisation.

À force de me les répéter ou de les entendre, je finis par en être convaincu et à y ancrer mon comportement ; pour mieux correspondre à l’idée que je me fais de moi-même. Les croyances viennent de l’écologie familiale ou populaire, de l’éducation et de notre parcours émotionnel de vie.

Les émotions

Elles sont soit primaires, secondaires ou instrumentales. Agréables ou désagréables, elles sont toutes reliées à un besoin positif.

Parfois évitées ou bien renforcées, elles me propulsent soit dans la créativité; soit elles me freinent dans mon élan.

Quand je les évite, je tends tend vers l’hyperactivité, la distraction et la réassurance (compulsion et vérification répétée.) Sur le plan cognitif, c’est le déni.

Quand je suis attentif à mon ressenti, alors la compréhension et la confiance grandissent.

Jean-Luc Bremond

Romans de Jean-Luc Bremond

Romans de quête et d’aventure. Il n’y a pas de chemin qui mène à la liberté; c’est la liberté qui est le chemin.

J’écris pour voyager, libérer les pensées qui naissent dans l’expire de l’imagination et dans le souffle de l’inspiration.

Des histoires naissent sur le papier, comme dans un rêve éveillé.

Les sujets: principalement sur les peuples, réminiscence de mon intérêt pour l’ethnologie, et les spiritualités, qui font de nous des humains enclins au respect, .

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Pour en savoir plus sur l’hypnose et la PNL https://www.generation-formation.com/

Sur les livres Site d’auteur

À propos de Jean-Luc Bremond

Je suis né en 1964 dans le Nord de la France.

Dans les grands espaces ventés du haut Languedoc, j’exerce le métier de paysan boulanger et de potier. J’anime des ateliers de danse traditionnelle. J’écris des romans initiatiques et d’aventure spirituelle et d’amour. Ils parlent de la quête et la résistance des individus et des peuples pour conquérir la liberté, tant par la dignité que le respect.

Je suis praticien d’hypnose et de programmation neurolinguistique. Je propose des séances d’accompagnement au changement.

Interviews

La Petite Rédac

Bla-bla-blog

Citations de Jean-Luc Bremond : métaphores

Le souffle

Le souffle s’étend sur la plage, tel les vagues de l’océan ; il s’étire longtemps sur le sable pour revenir tranquillement vers l’horizon. Plusieurs fois, au rythme de la respiration.

Le corps et l’esprit se redresse, les paupières se décollent pour replonger aussitôt dans l’espace intérieur.

L’arbre

Tel un arbre enraciné dans la terre et basculant dans le vent, le tronc dressé vers le ciel, ressentir le silence et écouter les images.

Alors que les yeux observent les sons, la détende s’approfondit dans les pieds ; goûter la quiétude et sentir le bien être.

L’arbre bascule. En avant ; merci. En arrière et sur les côtés, comme s’il tournait ; gratitude.

Il respire. Vers la cime, sur l’inspire, il descend dans le corps ; sur l’expire, l’esprit s’immerge dans un lieu sécurisant.

La route

Sur une route, un homme marche, las des tourments qui pèsent et des pensées qui tournent. Il est l’interprète du roi, envoyé dans le camp ennemi, pour refuser la capitulation. Choisi pour son savoir et son intégrité, il ne se permet aucun écart dans l’honneur et la fidélité. Il est l’interprète de son maître, missionné pour condamner son peuple, sans aucune compassion. Flatté pour sa science et son mérite, il excelle dans la vertu de l’idéologie qui purifie et qui tue. Il dispense l’amour à sa famille et prie ; mais la justice passe devant, sans aucune exception. Comblé par la richesse, les diplômes, les médailles, la notoriété, il se sait un homme insatisfait. Il n’entend et ne voit, autour de lui, que le mépris et la folie ; la peur le laisse sans réaction. Écrasé par la culpabilité, il se dit irresponsable des horreurs et de la terreur qui l’oppressent. Il cherche sans cesse l’oublie de lui-même et de ses sentiments, afin de taire sa répulsion. Envahi par l’angoisse, pour lui et ses proches, il cherche la proximité de celui qu’il recopie.

Il est l’interprète du seigneur de la guerre, il est l’émissaire de l’abus de la force et de l’oppression. Avalé par la spirale de la violence, il ne voit d’autre choix que d’avancer dans la peur qu’il fuit. Il est seul face au débordement de ses émotions, loin de l’humanité qui crie, vide de résolutions. Courbé sur la route, il va sacrifier un peuple, au nom du seul homme qu’il a un jour admiré.

Retournement

Il s’arrête face à une montagne, elle lui évoque à la fois le calme et l’impossible ascension. Accablé par le doute, il s’effondre, le visage tourné vers la cime, où larmes et poussière se mêlent. Il a besoin de paix et de temps ; incapable d’avancer, la montagne lui rappelle sa folle mission. Interpellé par un rêve, face au sommet, lui vient le choix soit de l’affronter, soit de le contourner. Il se sent seul dans le discernement, il peut aussi renoncer, mais calme dans la détermination. Émerveillé par la simplicité du courage, il décide de changer sa mission et de représenter la paix. Il comprend que ce choix en appelle un autre, plus vrai, celui de rendre compte de son action. Allégé de la peur, mais non de l’anxiété, il décide de faire face à celui qu’il redoute et de traverser. Il comprend alors qu’un simple acte de courage est construction, alors que la lâcheté est destruction. Fatigué, il se sent pourtant plein d’une autre force que celle de la peur, celle, aimante, de la vérité.

Sur une route un homme marche, sans résister au mouvement de la vie qui le pousse à l’attention. Il a vu que le respect conduit à l’estime de soi et des autres ; sans cela il n’y a pas de liberté. Il a compris que l’amour permet de s’ouvrir à soi et à l’autre, par la spontanéité et l’improvisation. Il a senti que l’impasse est dans le cœur qui ne permet aucun compromis ; lâcher ouvre une porte. Il sait que le vrai courage et de reconnaître ses limite ; que sans humilité il n’y a pas de compassion.

Extrait du site d’auteur de Jean-Luc Bremond

Autre citation de Jean-Luc Bremond: romans

Extraits de un pays, une communauté

Art

Laurent observait le potier travailler dans son sombre appentis. Un homme silencieux et au visage rubicond penché sur la création qui naissait de ses mains. La glaise montait et redescendait. Elle s’ouvrait, se fermait puis se gonflait pour devenir la panse d’un bol ou d’un vase. Que de magie dans les doigts de l’ouvrier, un Américain de la première vague. Autour de lui, un capharnaüm de sacs, caisses et poussières. Posées sur les étagères, les pièces attendaient soit d’être cuites, soit d’être vendues. Ethan était arrivé en France en mille neuf cent soixante-huit, avec ses instruments, en occurrence quatre esthèques et deux grosses pognes. Les tours, trois mastodontes sortis des antiquités de la Drôme, ayant connu le Second Empire, lui furent donnés à son arrivée. Il mit très vite en mouvement l’alchimie de l’air, eau et grès ; il déposa l’élixir émaillé dans un grand four à bois tout juste construit. Le Sèvre à flammes renversées fusionna à hauts degrés la silice, alumine et oxydes fondants, tels le calcium, potassium, magnésium ou sodium. La poterie du Radeau se fit très vite une renommée par ses émaux à la cendre de bois et de divers végétaux. Encore aujourd’hui, elle était la porte d’entrée de la communauté pour les nombreux visiteurs et acheteurs. Le vieux militant poursuivait son action artistique par de nouvelles créations, formations, diffusions dans les revues et bouquins.

Tournage

Muet comme une carpe, le taciturne, comme aimaient l’appeler ses compagnons, parlait par des formes pures et subtilement colorées. Peu de gens avaient le privilège de le voir œuvrer dans son intimité. On pouvait l’aborder soit comme élève lors des stages annuels, ou bien comme auditeur à l’occasion des conférences et expositions, où il déliait sa langue en des discours captivants ; rarement dans son atelier. Laurent se réjouissait d’être un des élus. Trois ans à
circuler entre ferme, potager, boulangerie, ménages et appartement commun avec Valérie, cela valait bien un après- midi hebdomadaire chez le céramiste. Il y était formé à l’émaillage des pots. Un véritable cours d’occultisme à la recherche du grand œuvre, la transmutation des métaux naturels en des fresques nobles et uniques : cristallisation, gouttes d’huile, œil-de-perdrix ou autres merveilles. Après avoir instruit son appentis à l’art de la cuisson, Ethan envisageait bientôt de le former au tournage.

Un pays, une communauté de Jean-Luc Bremond, éditions le lys bleu