Qui sont les Mongols du sud du désert du Gobi
Nomades
Dans la voie de l’errance, je mets en
scène des nomades mongols issus du désert de Gobi ; plus
particulièrement en Mongolie intérieure, une grande province de
Chine. Leur voyage est long et passe par le Tibet et le Népal. Je
présente ici quelques données supplémentaires sur leur terroir.
Le désert du Gobi
Le Gobi, immense, aride et glacial en
hiver, vient d’un nom chinois signifiant le désert. Contrairement
à ses confrères, il est constitué de peu de sable, mais plutôt de
rocs. À la limite entre la steppe et le désert dentelés de
montagnes, les parents des jeunes héros élèvent des chameaux,
brebis et juments. Ils résident dans des yourtes de feutre, été
comme hiver. Au gré des saisons, ils produisent de la viande, des
dérivés du lait et de la laine pour le cachemire. Les équins sont
leurs compagnons depuis leur plus jeune âge ; le crin est connu
par les violonistes pour sa qualité. Les jeux de compétition et les
fêtes soudent les clans ; l’éducation des enfants relève de
la femme et des grands-parents. Les nomades luttent quotidiennement
contre la sédentarisation planifiée par le gouvernement.
La culture
L’univers de ces
garçons est teinté de bouddhisme et de chamanisme ; pour l’un
d’eux, d’athéisme. Naranbaatar est tchakhar et Barga, par son
père, khalkha par sa mère ; dans ses gènes sont présents une
partie des vingt-cinq ethnies de Mongolie. Bien que le nom de la
province fait honneur à leurs ancêtres, les Mongols restent en
minorité dans leur propre pays ; comme au Tibet, la politique
d’immigration renforce régulièrement la majorité han.
Durant leur errance
involontaire, les trois enfants trouveront de l’entraide auprès
des chamans et des lamas des contrées traversées. Comme dans leurs
familles, mélangées de cultures chamaniques et bouddhistes, ils
vont se faufiler entre ces deux mondes ; un chant aux esprits va
les guider sur leur voie unique. Appelé par la montagne, Naranbaatar
va rencontrer son animal totem et revenir à la destinée qui lui
avait été tracée.
Tout au long du
récit, sautant sur chaque astre de la Grande Ours, en passant par
les cinq éléments communs aux Chinois, aux Mongols et aux
Tibétains, jusqu’au piquet d’or, l’étoile polaire, le chant,
les légendes et la musique sont évoqués dans mon roman. La musique anime le
quotidien des nomades, elle berce les bébés et guérit les
animaux ; elle est une langue commune à ces peuples autrefois
rivaux ou unifiés.
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