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Programmation : changer et comprendre

La programmation neurolinguistique est une technique de changement et une pédagogie de communication qui travaille sur le neurologique et le psychologique. Elle cherche l’exception au problème, en partant de ce qui fonctionne déjà (les ressources) en faisant attention à l’écologie (le contexte) du système.

Programmation

La carte ou le modèle du monde

Chaque individu a son propre modèle du monde, sa propre carte pour se le représenter. Les pensées, les émotions, les comportements, gestes ou paroles de l’autre passent par mes filtres neurologiques, socio-culturels, personnels et mes mécanismes d’omission, généralisation ou distorsion du langage. À cela s’ajoute les biais cognitifs, notamment le biais de confirmation. Ma carte n’est pas pour autant mon territoire ; ni celle d’autrui. Alors je cherche à comprendre le modèle de mon interlocuteur en laissant pour un temps le mien de côté et, se faisant, je l’aide peut-être à agrandir sa représentation de la situation passée ou présente.

Programmation : le langage

Tel un iceberg, mon langage n’est que la partie émergée d’une structure plus profonde de communication ; le raccourci de mon vécu et la surface de mon expression. Au plus loin dans les abîmes, il s’appuie sur mon expérience. Ce que j’ai alors expérimenté dans le passé, ce que j’en ai ressenti à l’intérieur de moi qui reste ma référence, ce que je m’en suis dit ou représenté de façon complète : la structure profonde pleine de sous-modalités sensorielles. Questionner cette dernière peut me permettre de trouver l’exception au problème et d’activer ce qui fonctionne en moi pour avancer vers ce que je souhaite.

Le rapport

Le rapport dans la communication découle d’une attitude d’empathie basé sur l’écoute, la synchronisation auditive, physique ou verbale, même si je suis en désaccord sur le fond, et la reformulation. Quand je suis présent à l’autre, je nourris des liens de confiance.

Hypnose Jean-Luc Bremond

Programmation : les stratégies

Mon comportement témoigne mon identité et répond à mes besoins profonds. Il contient aussi des stratégies. Elles sont des automatismes ou des scénarios de vie conscients ou inconscients ; des programmations neurolinguistiques, positives le plus souvent. Il peut être bon, parfois, de les déstabiliser pour créer de nouvelles stratégies quand celles-ci ne fonctionnent plus. Les macros stratégies sont conscientes et comportementales. Les micros stratégies de compétences, neutres ou de problèmes sont inconscientes et mentales ; elles sont stables et se jouent en quelques secondes. Les décoder permet de les ramener à la conscience et de faire des liens nécessaires au changement.

Les espaces

Pour réaliser un projet qui me tient à cœur mais que je sais pas comment entreprendre, je peux m’aménager des espaces temps. Le matin pour rêver sans retenu, tel un enfant, afin de projeter mes désirs avec liberté en images colorées. La journée pour réaliser et organiser, tel un adulte, mon rêve avec efficacité ; mettre en pratique mon projet. La soirée, tel un parent critique et soucieux de son environnement, pour évaluer avec lucidité comment améliorer ce que le rêve et l’action ont laissé de côté ; afin d’atteindre mon objectif.

Programmation : les niveaux

Quand le doute me prend ou que je suis bloqué dans mon élan, afin de retrouver la motivation, l’équilibre et mon dynamisme, j’avance avec hiérarchie sur les niveaux logiques en direction de mon objectif.

D’abord l’environnement ou le contexte, avec qui je veux le réaliser. Puis le comportement, ce qui se passe quand je le projette. Les capacités, comment je l’entreprends. Les croyances, pourquoi je n’y arrive pas. L’identité : qui le demande et ce qu’il veut. Et enfin le trans-personnel, vers quoi d’autre, de plus grand. Une fois gonflé d’énergie, je redescends chaque niveaux pour constater les changements.

Programmation neurolinguistique. Hypnose et changement
Programmation neurolingustique

Présupposés

La carte n’est pas le territoire.

L’esprit et le corps font partie d’un même système cybernétique.

Chacun possède toutes les ressources nécessaires pour effectuer tout changement désiré.

Il n’est pas possible de ne pas communiquer.

Tout comportement est généré par une intention positive.

À chaque moment, une personne fait le meilleur choix qu’elle peut.

Il n’y a pas d’erreur seulement du feed-back.

La signification de ta communication est déterminée par la réponse qu’elle déclenche en l’autre personne.

L’inconscient est un réservoir de ressources.

Ton attitude n’est pas ce que tu es, tu n’es pas ce que tu fais.

Nous créons nos cartes d’après nos expériences ; nous opérons ensuite dans le monde à partir de nos cartes.

À chaque instant, je suis responsable de ma carte du monde, de la manière dont je le dessine, l’utilise, le transforme.

Si ce que tu fais ne t’amène pas le résultat escompté, alors continue de modifier tes comportements jusqu’à ce que tu obtiennes le résultat désiré.

Une personne qui résiste est un indicateur précieux sur l’attitude de son interlocuteur.

Tout peut être modélisé et enseigné, si on le fractionne en sous parties suffisamment petites.

La confusion est la porte d’entrée à la réorganisation de tes perceptions.

Aucune réponse, expérience ou comportement n’a de sens en dehors de son contexte ; ils peuvent être une ressource ou une limitation en fonction de la manière de s’insérer avec le reste du système.

C’est l’élément le plus flexible dans un système qui régule et contrôle le système.

Il est plus aisé de se changer soi-même que te changer les autres.

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